backyards of my neighbours...

14 avril 2008

Je repensais ce matin aux surprises et joies sans fin qu'avait pu révéler mon voisinage dans les différents appartements que j'ai habités.
C'est vrai c'est un sujet en quelque sorte inépuisable, parfois pénible, douloureux et particulièrement prompt à alimenter les émissions de Tf1 si l'on n'y prend pas garde.

Mais après coup, tout cela semble parfois assez risible. Deux trois choses me reviennent comme ça, tandis que les sonorités soul/funk du dernier opus de Gnarls Barkley accompagnent la fumée de mon cigare (oui, il faut bien se réconforter après avoir souffert sur le plan de muscu...)
- Dans cet hôtel particulier 18ème où j'avais mon appart d'étudiant, je me souviens de ce voisin d'en face, qui dénotait un peu avec les autre voisins, dont les visiteurs quelquefois hauts en couleur se succédaient quelquefois à un rythme soutenu, de jour comme de nuit...
Je me souviens aussi de l'enthousiasme que manifesta sa copine dans leurs ébats un dimanche matin d'août où la fenêtre sur cour était largement ouverte. Et puis un beau jour des gens sont venus poser des questions et ils sont partis.
- dans mon deuxième appart qui donnait -lui aussi- sur une rue étroite, je me souviens de la sérénade entonée par l'amoureux transi de ma voisine du premier (j't'ai dans la peau, tu peux pas me laisser, ouvre moi). C'aurait pu être très joli si la qualité du propos n'avait pas été quelque peu altérée par un abus manifeste et massif d'alcool (d'autres voisins ont d'ailleurs trouvé ça tellement joli qu'ils ont invité des uniformes pour venir écouter et l'encourager). Mais le garçon (je suis paAAAS BOuuuurrééé!!) était un malin il s'est contenté de faire le tour du pâté de maisons avant de revenir entonner le deuxième couplet. Le lendemain aussi d'ailleurs. Ca a du être efficace parce que la damoiselle l'a repris auprès d'elle.
- dans mon troisième appart j'avais une très jolie terrasse avec vue sur les toits qui surplombait une autre terrasse, plus vaste encadrée de murs (évoquant pour moi davantage une cour de prison qu'une terrasse mais bon...). Ma charmante voisine du bas (que j'avais pourtant essayé d'expédier le plus loin possible par mes suffrages) se plaignait de la gravité qui semblait s'obstiner à attirer les feuilles de nos plantes vers le bas et donc chez elle (en fait je pense qu'elle imaginait que je balançais conscieusement les feuilles mortes par dessus-bord).
Je lui avais promis que j'en parlerais à mes plantes en leur demandant de faire le nécessaire en ajoutant que je serais curieux de voir quelle disposition pouvait m'empêcher d'avoir des plantes sur mon balcon et que je serais tout prêt à aller en justice pour en discuter (c'était très con comme réponse et ça n'a pas vraiment enrichi nos rapports pour la suite, ça les a limité à un bonjour avec un regard assassin, ça aurait du me préparer à ce genre de choses...).

Tout ca pour dire que je me suis bien amusé en regardant la suite des aventures de Rockvoisins que voici, toujours aussi barrées.

et la série des photos from Geneva continue!

Posté par IamNoOne à 22:59 - Commentaires […] - Permalien [#]