bis repetita...
Ce matin en arrivant au boulot, je me suis dit "nooon, quand même pas" (j'aurais pu me dire "quand même pas encore" mais passons)
Et puis les minutes passant, il a fallu se rendre à l'évidence.
Mon estimé stagiaire n'était pas là.
Et pas de nouvelles.
Heureusement il est finalement inutile de dépêcher une équipe d'europe assistance chez lui pour vérifier son intégrité physique, il vient d'appeler, il ne s'est pas réveillé.
Je dois avouer qu'il réussit une prouesse dont j'étais à l'époque incapable: être suffisamment détaché du boulot pour dormir comme un bienheureux le matin alors même qu'on lui a expliqué un peu la vie il y a quinze jours quand il a expliqué qu'il déterminait tout seul s'il était malade. Lui il réussit à s'octroyer 1h de sommeil de plus.
Ce type est une espèce rare qui ignore totalement le stress. Ou il s'en fout. C'est fou d'avoir l'air de s'en foutre à ce point en fait.
Moi je pense à mes dossiers, à ceci à cela, à ma vie, aux vacances, à plein de choses qui font que le réveil ne me réveille pas si fréquemment que cela.
Et dire que moi, jeune stagiaire j'avais le ventre noué si j'étais pris dans les embouteillages.
Je dois sans doute avoir raté un épisode...