comme le temps passe...
Il y a un an jour pour jour, vers 23h, pour éviter d'envinemer une situation qui déjà difficile, j'étais amené à quitter mon appart avec un sac de voyage contenant quelques affaires, deux costumes sur l'épaule, un sac à surgelés avec quelques produits frais et... ma playstation 2 (on a beau traverser des jours difficiles, ça peut être utile une console qui fait lecteur dvd, surtout à la veille du 14 juillet) pour une retraite qui devait être provisoire.
Je pense avoir connu le 14 juillet 2006, une des plus longues et des plus solitaires journées de mon existence, en proie à des doutes et des angoisses intenses et trop dans l'expectative pour faire partager mon trouble à qui que ce soit. J'ai découvert ce jour là et les jours qui ont suivi qu'on pouvait facilement rester hébêté assis face à une fenêtre sans trouver le moyen de rien faire d'autre.
Je ne m'érige pas en victime (tel n'est pas le but de ce message), je me remémore juste cette période.
C'était une période d'autant plus faste que je me suis retrouvé du jour au lendemain privé de connection internet ce qui a je pense, accentué l'isolement dans lequel je me suis retrouvé et la solitude que j'ai alors ressentie..
Cette retraite provisoire est devenue temporaire à rallonge puisque je ne l'ai pas quittée à ce jour.
La séparation est devenue définitive et s'est finalisée il y a quelques jours, en quelques minutes par l'énoncé de nos états civils et la constation que notre cas n'avait "rien de particulier".
Je pense que ma vie a basculé ce 13 juillet.