les abrutis au volant: suite

Je commence réellement qu'il y a une spécificité liée à la route autour de chez moi, à moins que ce ne soit une spécificité liée à certains des gens qui habitent le coin, je sais pas on a enterré des fûts radioactifs ou quelque chose du genre.
Donc en allant au boulot (d'un autre côté si j'arrêtais d'aller au boulot, ça ne m'arriverait pas mais bon...) il y avait des travaux sur la route -ça arrive- qui encombraient la moitié de la voie mais du genre vraiment encombré pas juste trois mètres pour que les ouvriers puissent faire une pétanque sans être dérangés par la tranchée avec un feu alterné pour éviter -dans la mesure du possible - qu'on en vienne aux mains chaque fois que le hasard met deux voitures face à face.
En général ces feux là c'est la mort, du style 5-6 minutes de patience avant de pouvoir entrevoir la possibilité de passer le plus souvent d'ailleurs devant un trajet désespérément vide.
Sauf que celui-là il doit durer moins de deux minutes ce qui représente un délai qui me semble humainement acceptable.
Hé ben non!
Ces gros cons certains conducteurs pensent qu'ils peuvent quand même s'élancer alors que c'est rouge comme ça ils vont gagner les deux minutes qui vont à n'en pas douter tout changer dans leur journée, leur vie, et sans doute pour la face du monde tout entier. Résultat ce gros con conducteur imprudent s'élance avec son front de primate et se retrouve - c'est ballot- face à un camion qui s'est normalement élancé au passage à l'orange. Résultat les ouvriers sont obligés d'enlever la barrière de protection, de dégager du matos etc... pour que le type puisse passer (oui parce que on se dit qu'il aurait pu reculer, mais non en fait, comme il est passé trois autres gros cons (ah y a même une grosse conne dans le lot comme quoi) conducteurs distraits l'ont suivi dans sa tentative et rendent compte tenu de la configuration des lieux toute manoeuvre de retrait impossible (ou alors potentiellement trop dangereuse, même pour eux, c'est dire...) qui vont donc pour l'un passer sur le trottoir (??) et l'autre passer mais à un autre endroit du chantier (oui parce que le camion en attendant il a avancé... (Normal il a le droit en plus il est plus gros)
Bilan de l'opération : 8 à 10 minutes de patience. C'est sûrement rentable apparemment.
Je précise que cette scène n'a pas lieu à trois heures du matin à proximité d'une discothèque remplie de jeunes imbibés, mais bien le matin à l'heure où c'est plutôt la caféine qui circule dans les veines qu'un mélange jet-vodka.
Non mais j'vous jure... Ca fait peur rêver.