une journée sans...
J'avais prévu (et commencé à rédiger) un message sur mon humeur morose du jour (un truc très baudelairien -n'ayons pas peur des mots- quoique bouh! c'est un mot qui fait peur- fin de la digression sur la digression -qui parlait des noirs tréfonds de l'âme, des recherches que j'y faisais de ce que j'y trouvais pas, c'était vraiment génial -mortellement déprimant- mais génial).
C'est vrai que l'avantage du blog c'est qu'il a une patience sans limites pour accueillir sans broncher les messages les plus déprimants, même répétés, sans que la petite barre clignotante de fin de ligne ne s'efface jamais pour être remplacée par un affichage du style "vous avez dépassé votre quota de larmoiements, merci de vous reconnecter un autre jour" (ça se serait la version polie style message de windows qui ne dit jamais "ptain t'as tout planté ton système avec tes bêtises, t'es vraiment un naze, t'as qu'à rebooter que je me débrouille pour tout réparer-enfin essayer, rhalala, ces noobs, [redémarrer (vu ton niveau ca semble raisonnable] [s'escrimer bêtement]") . Le blog il écoute, il attend, il est là.
Donc depuis ce matin, je m'obstinais à voir dans ma situation actuelle, et pour reprendre la fameuse métaphore du verre, la partie à moitié vide, plutôt que la partie à moitié pleine et les avancées qui ont pu être les miennes au cours de ces derniers mois et plus sûrement au cours de ces dernières semaines.
(ndr on notera comme l'illustration sert le propos dans certains cas - mais que là c'est pas forcément évident.A part le côté coloré peut-être)
Ca se résumait donc en quelque sorte à :
P'tain, j'en ai trop marre, c'est vraiment la galère... Pfffffff.....
Attitude bien inconstructive j'en ai pleinement conscience, mais bon que faire... Dans certains cas, c'est comme ça...
Bon comme j'ai été dérangé par du boulot que j'avais à faire (oui parce que je travaille aussi souvent, si si souvent), j'ai laissé mon message au stade de brouillon. Et puis après m'être bien lâché dans mon précédent message sur ris, je me suis dit qu'un message larmoyant de plus ne ferait qu'encombrer la blogosphère. Donc j'ai pris mon courage à deux mains et mon clavier dans l'autre (...), supprimé le brouillon et j'ai rédigé (en souvenir de ma chronique d'outre tombe qui était tout de même bien tournée) ce message ci, où les traces de la morosité persistent malgré le soin que j'ai mis à les estomper.
Ouais, c'est pas simple les relations humaines hein.....Puisque c'était là le fond du problème, sauf que comme d'habitude s'en plaindre ne résoud pas vraiment grand chose... L'expectative n'apporte pas grand chose non plus, donc... Va falloir prendre ses problèmes en main... (il le dit, va-t'il le faire?)
Suspense ;)
Ps: en plus j'ai fait un message super long, c'est super pénible à lire, pourquoi je me suis pas contenté d'un "j'en ai marre". Au moins c'est clair et aéré... C'est vraiment une journée sans aujourd'hui....
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