et c'est le temps qui court....
Quand je pense à demain, au sens large comme au sens propre, je vois mes 35 ans qui arrivent...
Déjà 35 ans. Tout est passé si vite... Et forcément des questions se posent... Qui suis-je aujourd'hui?
Est-ce-que je suis celui que je voulais être il y a des années?
Probablement pas, sans parler des échelons professionnels qui me restent à gravir, enfin pas tout à fait sans doute, mais il est peut-être temps d'une certaine façon, de me satisfaire de ce que je suis.
J'ai l'impression d'avoir tellement changé ces deux dernières années...
D'avoir refusé jusque là de me poser trop de questions, de me projeter dans l'avenir, de construire et de finalement détruire mon couple qui devait être la base du reste.
Suis-je meilleur? Suis-je plus mauvais pour autant?
Je ne sais pas.
Ma vie a changé, par mon lieu de vie, tous ces gens qui constituaient mon quotidien et qui m'ont tourné le dos parce que finalement ils n'étaient pas là pour moi, mes habitudes.
J'ai appris beaucoup sur moi à me retrouver si seul au début, à puiser les ressources pour faire face à ce que j'avais déclenché. A retrouver des habitudes, mes habitudes, à en perdre d'autres.
Bien sûr j'avais déjà vécu seul et c'était un avantage certain de reprendre tout cela.
Cette période et toute mon histoire me semble figée derrière une vitrine. Comme si je n'y avais plus accès, l'absence de photos et de contacts mon passé y est sans doute pour beaucoup...Ce n'est pas sans regrets.
A l'époque, je faisais de mon corps une enveloppe solide pour maintenir tout se qui se barrait à l'intérieur, pour me donner au moins cette aisance, ce sentiment d'être bien dans mon corps pour une fois que j'avais gagné à la sueur de mon front et que moins d'assiduité sur le banc et dans les cours m'a fait perdre pour l'instant, alors que je suis apaisé. Mieux dans ma tête, moins bien dans mon corps... Une équation que je finirai sans doute par résoudre, du moins je l'éspère...
Je ne suis pas en colère. Je ne lui en veux pas forcément d'avoir réagi comme elle l'a fait, ou je ne lui en veux plus en tout cas. Il n'y a que deux ou trois personnes à qui j'en veux aujourd'hui de leur rôle, notamment à mon ex-belle soeur et ses investigations dans mon téléphone et à d'autres qui n'ont pas su faire la part des choses. Je
Mais c'est vrai qu'en balançant la vie que j'avais par dessus-bord, j'ai acquis cette liberté sans responsabilités que n'ont plus la plupart de mes amis.
La possibilité de...
Si difficile à mettre en oeuvre a priori pour d'autres dont, même en les prévenant à l'avance, on ne peut leur demander de bousculer leurs habitudes pour se joindre à moi pour célébrer tout çà. Sans doute y a t'il ici une vision égoiste de ma part, de refuser les contingences des obligations familiales...
Peut-être, mais je l'assume pour ainsi dire...
Mais ce n'est qu'un épiphénomène auquel 34 ans d'anniversaire estival auraient dû me préparer.
Et maintenant où vais-je?
Bien sûr, il y a maintenant celle qui est venue vers moi quand je ne recherchais rien ni personne, qui a su être patiente, subir mes angoisses avouées/ouables ou non, mon caractère de merde et mon jemenfoutisme du début, m'écouter et m'apaiser, me prendre comme j'étais, pratiquement au plus bas et me comprendre, gràce à qui je suis plus fort aujourd'hui aussi, elle que j'ai gardé éloignée de ces pages, même si elle sait qu'elles existent et queet qu'elles ont été mon exhutoire
Et puis j'ai rencontré d'autres personnes, repris contact avec d'autres encore.
Je suis sans doute aujourd'hui plus moi-même que ce que j'ai pu être par le passé et ça c'est sans doute une bonne chose.
Pour le reste, rien n'est écrit mais qui peut prétendre le contraire?