In a manner of speaking....

6° ce matin, des flaques qui commencent à virer au cours d'eau (peut-être devrai-je passer au canoé ce week-end pour sortir?).
La pluie a battu les carreaux toute la nuit.
Temps de merde.
Vivement ce soir pour passer à autre chose.
C'est bien de se donner à fond dans le sport, mais ça use un peu la mécanique pour le lendemain.
Je crois que j'avais oublié ce que c'était de pouvoir s'éclater sans avoir à me prendre la tête sur unetelle ou unetelle, sa présence ou non, son silence ou non, sur ce que pensent les autres ou pas.
Dans cette nouvelle salle, c'est assez simple, je ne connais personne et tout le monde se fout de ma présence.
Des pantins qui s'agitent au même rythme en s'ignorant, très réconfortant, mais bon, je réfléchirai là-dessus une autre fois.
Je pense que deux ans de course à pied intensive à raison de quatre séances par semaine sur piste et sur route et deux ans de fitness en montant jusqu'à 5-6 fois par semaines ont créé une certaine dépendance.
Là je suis plus zen, mieux dans mes baskets (qu'il faut que je change d'ailleurs...).
Il y a aussi la confiance en soi que génère le fait "d'y arriver" à tenir le kilomètre à telle allure (en évitant de vomir ses tripes à l'arrivée...), tenir 10 km à telle autre, tenir 21 km à telle autre, tenir 42km (sans s'arrêter au café...), lever 10 kilos de plus (sans que le type derrière en profite pour travailler ses biceps...), balancer un coup de pied plus fort et plus haut (sans avoir l'air de se luxer la hanche en même temps...), tenir une heure...

N'empêche que j'ai l'impression d'être un sale petit junkie à l'endorphine...

Comments

[IamnoOne]

enfin, il faut se faire souffrir un minimum pour en profiter, c'est ballot...

[val]

Oui, la pratique du sport fait secreter au corps une hormone de plaisir. Interressant, non?
Alors, on devient accro... mais c'est probablement la plus saine des drogues...

C'était ma minute de reflexion profonde sur le sport :D .