samedi c'est fashion

je reprends donc là où une page blanche pourrie a mis un terme à mon début de message, crachant mes poumons devant mon clavier, ayant pour l'instant déserté mon canapé, sur lequel, écroulé, affalé, j'ai regardé pendant quelques temps ce que le samedi midi peut proposer de superflu et superficialité (-itude? euh non, même pas en rêve...).

Je m'explique...
On peut commencer par tenter de s'informer sur ce que regardent-écoutent (doivent penser? ah non quelle horreur, pas de manipulation médiatique) cette espèce mystérieuse que constitue les djeunz en regardant fan de sur M6 (la chaîne des djeunz qui pour suivre tf1 sa grande soeur, tiens encore une attitude de djeunz, je te copie sans vraiment te suivre - a revu ses habillages écran pub avec moult animations vidéos dans son logo-filtres-effets de texture, dans un style métallico-mercurien-gris assez sobre, un peu xmen malgré tout, qui met semble-t'il définitivement un terme aux petites animations bicolores sur fond de musique façon piano pour enfant auxquels la chaîne nous avait habitué) cette fantastique émission qui m'a fait me demander si dans certains cas, il n'était pas de commencer sérieusement à envisager la présentation virtuelle, tant la prestation de certaines pleureuses-laissées pour compte de la téléréalité- font peine à voir empêtrées dans un sourire forcé et un look plus qu'aléatoire...
Enfin bref, maintenant je sais que.... Euh ben rien en fait, c'est tellement creux que j'ai déjà tout oublié... C'est désolant, même pas une image de chute de reins d'une quelconque bimbo chanteuse...

Ensuite on peut zapper vers canal et là, oh surprise habillées pour l'hiver présenté par la pétillante (défoncée?) melle agnès où on peut se gaver jusqu'à la nausée d'images de défilés parisiens sur fond de flashs,backstages, interventions des créateurs, mannequins surmaquillés au regard vidé par les passages successifs sur les runways (j'ai bossé mon vocabulaire, j'espère que ça se voit unpeu...) interviews, montages hyperspeedés, le tout mené à un train d'enfer, mais que j'ai la faiblesse d'apprécier énormément.
Hé oui, la mode même féminine, j'adore.
Les défilés tout ça, le strass, les visages des premiers rangs, le mec de la sécu qui plaque au sol avant qu'elle entre dans le champ la militante anti fourrure avant qu'elle ait balancé le manteau qui couvre sa nudité -réaction un rien disproportionnée par rapport à la carrure de la militante, mais dieu merci, sur la séquence suivante,elle semble ne pas avoir trop souffert, ouf, le monde de la mode respire et peut reporter son attention sur les dérapages de talons et le maquillage destroy des "filles" de galliano. J'adore repérer au milieu des excentricités, le truc sobre mais bougrement classe, qui restera certes cette image fugitive sur un petit écran, mais zut après tout, c'est beau....
Sans doute un côté outrageusement féminin et super-ficelle  de mon tempérament. aouch prudence.
Bref tout cela est futile, inutile, mais tellement rafraîchissant.