pnc aux portes, désarmement du toboggan...
Je crois pouvoir affirmer que je fais partie des gens qui n'ont pas vraiment beaucoup de chance quand ils voyagent, principalement en avion (d'un autre côté je voyage plutôt rarement à dos de chameau, mais on peut supposer que si c'était le cas, j'aurais des difficultés inombrables et propres à ce type de transport).
Mon dernier week-end en est une démonstration plutôt éclatante.
- je suis celui qui se retrouve à côté d'un type qui lit son journal comme s'il était seul dans la rangée (ce qui, c'est vrai me permet pratiquement de lire le quart droit de son journal sans avoir à me pencher, mais bon...)
- je suis -sur le même vol- celui qui doit par conséquent batailler pour réussir à placer un morceau de coude sur l'accoudoir.
- je suis -toujours sur le même vol- celui qui se retrouve à côté du type (le même si si) qui va réussir à se lever quatre fois pendant un vol d'1h15 et au-dessus de qui on se penche pour regarder par le hublot, parce que c'est et il faut bien en convenir, l'arrivée à Roissy Charles de Gaulle, et notamment les structures au sol avant que l'avion s'arrête c'est trop trop beau (et pourtant, je doute fortement que c'ait été son premier vol)
- je suis celui qui se retrouve derrière un type qui a décidé d'abaisser au maximum son dossier de fauteuil, comme s'il allait passer la nuit dans l'avion, alors même qu'il sent une vague résistance et pour cause, ce sont mes genoux qui coincent et qui, malgré toute la bonne volonté dont je pourrais faire preuve ne pourront pas être plus loin. C'est vrai que sur un vol d'1h, c'est important de pouvoir reculer son dossier...
- je suis celui dont le bagage n'arrive pas bien sûr, celui qui voit le tapis roulant s'arrêter vide, alors que tout le monde s'est déjà barré (mais qu'à cela ne tienne, mon bagage est prévu sur le prochain vol, à croire que mon bagage, soudainement mû par une volonté propre, a préféré retarder son départ pour pouvoir faire du shopping tranquillement dans l'aéroroport)
- je suis celui qui au retour se retrouve sur le vol du type qui a oublié son camescope au contrôle de sécurité, mais à l'autre bout de l'aéroport et grâce à qui on va pouvoir partir avec 20 minutes de retard et se speeder davantage pour attraper le deuxième vol (vive les correspondances de moins d'une heure).
- enfin je suis celui qui arrive presque ventre à terre devant la bonne porte mais dont le 2d vol, "en raison de l'arrivée tardive de l'appareil" prendra à nouveau 20 minutes de retard.
Et pourtant j'aime bien l'avion...
C'est lui qui ne m'aime pas...