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This is my life...
23 septembre 2008

when travelling meant leasure...

Autres temps, autres moeurs pourrait-on dire...
C'est ce que je me dis depuis un certain temps en regardant, quelque peu perplexe, le tableau des vols vers Genève qui, ça ne m'a pas échappé, prévoit à présent une escale par Paris.
A part que c'est plus long, plus chiant et plus cher que le vol direct qui existait auparavant (i.e quand le carburant était moins cher donc ce n'est pas si vieux que cela), ça m'a fait penser aux premiers vols vers Genève que j'empruntais il y a de cela quelques années.

C'est vrai que j'avais été mal habitué, je l'avoue. C'était le temps des petits avions à hélices avec une quarantaine de places (ce qui permet au passage de se rendre compte qu'on est moins remué dans un avion de taille plus importante, surtout quand c'est manifestement l'apocalypse dans le ciel dehors et que le pilote nous dit que finalement on va attendre un peu avant d'aterrir).
C'était le temps des sièges en cuir, lorsqu'on vous donnait un bonbon suisse en entrant dans l'avion.
C'était le temps où on ne vous proposait que du champagne, servi dans des flûtes en verre, ou du jus d'orange, accompagné de mini-sandwichs fins et variés, où de pâtisseries selon l'heure.
Le temps où avant l'aterrissage, on vous donnait une serviette chaude plutôt qu'une lingette, et un large choix de chocolats.
Non, je n'étais pas doté d'une carte master-premium-executive-first-privilège-diamond-vip-bling-bling. C'était juste le régime standard (et ô combien difficile à supporter).
Alors, on a envie de se dire que forcément ou presque, ça ne pouvait pas durer, surtout vu le taux de fréquentation.
Ce qui est le cas, vu que la compagnie a quelque peu fondu les plombs.

Mais bon, ce furent de bonnes années et le tout avait un petit côté surrané pas désagréable du tout.
Alors forcément, notre bien aimée compagnie nationale a pris le relais, en me faisant dans un premier temps transiter par Clermont-Ferrand (oui, il y a bien un aéroport, un truc qui semble posé en équilibre au centre des pistes au milieu des montagnes), avant de redevenir un vol direct.
Mais là, fini le cuir, bye bye le champagne, hello le sandwich bas de gamme (c'est curieux d'ailleurs ces sandwichs, parce que personne chez soi ne préparerait un sandwich comme ça, alors c'est sûr qu'il faut apprendre aux gens à faire un sandwich médiocre parce que ça ne peut pas être inné ni spontané) et la fameuse mini-canette de coca et son gobelet en plastique (néanmoins, à prestations inférieures, l'avion restant petit, il était encore possible de se payer quelques frayeurs en cas de mauvais temps, pour ne pas être trop dépaysé...).

Et là, escale obligatoire à nouveau avec avion plus gros aussi, tout le charme discret de ce petit trajet va, si j'ose dire, s'envoler.
C'est pas grave, il ne me reste qu'à faire mon John Self à boire du champagne entre deux avions sur des comptoirs d'aéroport, si c'est encore possible!

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Commentaires
I
Ha oui, c'est vrai, il y avait (et il y a peut-être encore, mais j'en doute un peu) ça aussi! Je me souviens d'ailleurs qu'à l'époque, les écouteurs d'avion étaient censés se porter façon stétoscope et au début moi, j'avais décrété qu'ils se portaient comme un casque audio traditionnel (c'était le temps des walkman sony avec les écouteurs gainés de mousse orange yeah...), mais avec le cable qui partait au milieu du crâne (et qui n'était pas très stable d'ailleurs) lol<br /> N'importe quoi...
L
Je garde un souvenir ému des jeux qu'on nous filait sur les vols pour Dakar... Des cartons découpés à associer (genre puzzle design), des cartes postales. C'était cool d'être petit en avion...
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