resident evil : Extinction

C'est quoi ce film?
ceux (ou celles) qui ont tenu une manette de jeu au cours des dix dernières années (ps 1,ps2, gamecube ou wii) n'ont pas pu passer à côté de cette saga horrifique et meutrière qui consistait à combattre des zombies dans un ville dévastée. Ce film est le troisième volet de la saga qui en est inspirée de plus ou moins loin.

Ca parle de quoi?
Personne n'ayant été en mesure d'endiguer le fléau, l'humanité a été plus ou moins décimée et est réduite à quelques groupes de survivants épars (encore me direz vous? et oui ça devient une habitude) et à une toute puissante société Umbrella corp. à la source du virus et qui essaie tant bien de mal de contrôler tout ça en tirant son épingle du jeu. Alice, l'héroine qui porte en elle le virus mais qui le supporte plutôt bien (tiens encore aussi? ben oui que voulez-vous...) sillonne les routes en évitant de tomber sur les sbires d'umbrella. Sa route croise celle d'un groupe de survivants auquel elle va se joindre. Mais les routes ne sont pas sûres.

On y va ou pas?
Russel Mulcahy a déjà sévi il y a bien longtemps avec le premier opus de la saga Highlander. Il revient là à un genre qu'il maîtrise plutôt bien le fantastique. Sans être exceptionnelle, la série des Resident a toujours eu le mérite de véhiculer un univers crécupusculaire toujours assez bien rendu et c'est en cela que l'adaptation est assez bonne. Les survivants aussi bien équipés soient ils sont souvent mis à mal par les hordes de zombies affamés. La séquence d'ouverture est une fois encore d'une beauté froide assez inattendue et m'a évoqué une ambiance "lynchienne". Même si le reste est relativement conventionnel, on lorgne dans différents univers, de mad max (on notera au passage que c'est pas parce qu'on a survécu qu'on est "gentil") à "la colline à des yeux" pour le coté desert survival. Un ensemble bien produit finalement donc riche en scènes d'actions et où on ne s'ennuit pas.
Il est amusant de noter que si les années 80.90 ont été celles des héros aux pectoraux surdimensionnés, les années 2000 sont celles des bimbos guerrières aux fessiers avantageux moulés dans les treillis, flingue à la hanche (une fois encore l'arrivée il y a quelques dix ans d'une héroine de jeux vidéos à la plastique avantageuse aka Lara Croft a sans doute largement contribué à faire évoluer les mentalités).
Cet épisode ne faillit donc pas à la règle et si les mecs tiennent plutôt du western italiens (affreux sales et méchants), les filles sont souvent jolie et la plastique irréprochable de mila jovovitch est largement mise en valeur (sans d'ailleurs aucun côté graveleux). Quand on sait que Mila "le vaut bien" on pourra ne pas être surpris du grain de peau parfait qu'elle affiche tout au long du film malgré les conditions difficiles et qui lui donne -peut être à dessein- des allures d'humanoide de cire.
Un spectacle très honnête qui une fois de plus termine sur une ouverture vers peut être un quatrième volet...