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This is my life...
12 septembre 2007

Aventure matinale II (le retour...)

chouetteJ'ai quelquefois des nuits animées à un point que je ne soupçonnais pas...
Et pour une fois (oui parce que malgré tout ça m'arrive) je dormais paisiblement, inconscient que j'étais de l'approche inexorable de l'heure du réveil et de ce qui se jouait à proximité...
Sauf que...
D'abord un bruit -style porte qui craque-
Bon ça arrive, ma "retraite" est pour le moins ancienne alors une porte qui craque après tout hein...
Rebruit genre on tripote des objets... Humm, ça même dans ma retraite, les objets qui s'éclatent tous seuls, c'est plus rare...
Rebruit de petits chocs contre la vitre.
Cette fois, je me dis... Ok, "ils" sont là, et en plus "ils" en ont même tellement rien à foutre que quelqu'un puisse  y être aussi qu'ils font du bordel.
Rebruit encore. Bon ben là cette fois ci faut y aller, lumière -ça continue (ooh my god)- rapide coup d'oeil dans ma chambrette et j'opte pour la bombe de baygon king size à défaut de mieux dans les zoeils ça peut piquer un peu...
J'ouvre la porte à la volée, campé sur mes jambes fléchies, prêt à l'affrontement.
Et là, flap flap flap une silhouette blafarde s'envole vers la cuisine.
Et là je me dis super! C'est la volerie du bonheur ici, tout ce qui ne pionce pas la nuit a décidé d'élire domicile à l'intérieur de l'appart...(parce que là on a tout de même changé de gabarit, c'est plus une crevette volante, c'est plutôt 60 cm d'envergure et 20 de hauteur...)
Là gros bordel dans la cuisine, vase renversé. Comme je commence à être rôdé sur le sujet, j'isole les autres pièces et j'ouvre les fenêtres et j'enfile mon équipement de combat ne tenant qu'à moitié à ce que la bestiole, dans un moment de terreur ne décide de trouver son salut dans une agression de l'élément hostile, c'est à dire moi et accessoirement mes yeux dont j'ai un usage régulier (n'ayant pas de lunettes de vue et mes lunettes de soleil étant dans la voiture il ne me restait donc qu'un seul outil adapté plus communément utilisé en milieu aquatique.... Voilà, tout le monde a imaginé et est mort de rire, bon parfait...).
Sauf que le temps que je revête ma panoplie de dark vador (avec donc en plus un sweet capuche rabattu.. Marrez vous...), le fantôme a disparu -je le suppose-par la dernière porte disponible (super...Celle avec placards ouverts, et bureau auquel on accède par un étroit escalier et une ouverture d'un mètre carré environ... J'adore les petits matins...).
Je m'avance donc à pas feutrés en allumant tout ce qui me tombe sous la main et en isolant au fur et à mesure les espaces explorés (ouais comme dans les films où personne ne vous entend crier et où la porte fait schuiiifff en se refermant et où on voit pas le fond de la pièce, là où la bête est tapie...). Et donc ben finalement, il ne reste qu'une possibilité: le petit bureau où justement ça remue entre les bouquins entends-je d'en bas (encore plus super... quelle belle journée).
Et là le réflexe idiot, plutôt que de continuer je me dis -personne ne me croira il me faut des preuves- je file chercher mon appareil photo, geste désespérément actuel.
Je remonte donc, armé de l'appareil, très doucement et silencieusement, en scrutant partout dans la pénombre vu que y a pas d'interrupteur commandable d'en bas... Et là je prends quelques clichés vu que la bestiole terrorisée a élu domicile dans une étagère et ne bouge plus du tout (non ce n'est donc pas la chouette empaillée de tatie Sidonie -ni même une image d'illustration piochée ailleurs-c'est une vraie chouette effraie qui d'ailleurs ferme les yeux quand on la flashe...). Ensuite je me dirige vers la fenêtre très doucement ce qui m'oblige à lui tourner le dos (ou à walking like an egyptian) et je l'ouvre en grand... Toujours aucune réaction. Vu que je ne me vois que moyennement saisir le volatile à pleine main et encourir d'évidentes griffures, je redescends une fois de plus, saisis un balai et pousse lègèrement le volatile qui a adopté le style "si je bouge pas, il me verra pas et je serai peinarde toute la journée et peut être que ce cauchemar s'arrêtera".
Il s'envole, s'engouffre par la fenêtre ouverte et disparaît dans le petit matin rosissant...
Fin de l'épisode.

Y a qu'un seul souçi (a part bien sûr le fait qu'elle ait pris soin de chier sur ma télé)...Compte tenu des nuits fraîches, j'ai fermé toutes les fenêtres hier soir...Donc la seule ouverture restante est la cheminée... A moins qu'elle n'ait été... Déjà là...

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Commentaires
J
ah oué! belle bête!
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