humeurs amères...

La vie sociale tient à peu de chose en fait...
D'abord à soi bien entendu vu qu'on peut toujours décider de ne pas aller au contact des autres.
Mais cela tient aussi beaucoup aux autres.
Force est de constater qu'en un an ma vie sociale a été grandement perturbée. Je pourrais même dire d'ailleurs que toute ma vie a volé en éclats.
En fait c'est dans ces moments là que l'on se rend compte qu'il peut être souhaitable d'éviter de limiter son cercle de fréquentations au cercle de l'"autre".
Ceci juste pour le cas ou le "mon dieu c'est bien triste ce qui s'est passé" qui devrait - me semble-t'il tout au moins- être leur discours se transformerait en un silence que j'ai déjà évoqué par ailleurs qui n'a d'autre signification que "t'es vraiment un sale con" ou au moins "ben oui, mais tu comprends..." (non je comprends que dalle je l'ai déjà dit, je ne facilite pas la tâche des gens qui veulent que je comprenne mais qui ne veulent pas comprendre).
Bien sûr c'est à ce moment là qu'on se dit que l'on a pas besoin de gens qui ne savent pas faire la part des choses dans son entourage, ça c'est ce que tout le monde (enfin ceux qui restent... euh notre conscience...) vous dit. C'est une pensée raisonnable et qui permet de ne pas trop se dévaloriser.
Quoiqu'il en soit, une fois qu'on est arrivé à cette conclusion raisonnable, il n'est malgré tout pas impossible que de temps en temps on se dise "c'était mieux avant" qu'on aurait plaisir à continuer à fréquenter certains d'entre eux... De là à les rappeler pour leur dire "au fait quand est ce qu'on déjeune?" il y a une marge certaine que je ne franchirai pas, parce que... Merde après tout hein...

Comme quoi ici comme ailleurs, la raison ne suffit pas toujours ;)